Réflexions sur les défis et les tensions entourant la notion d’inclusion universelle dans le secteur des musées et de la culture

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L’étude des objets patrimoniaux s’est développée au fil des siècles, depuis le développement et l’accroissement des collections, qui ont ensuite conduit à l’ouverture d’expositions et de musées.

Les connaissances sur ces éléments du patrimoine peuvent être très spécialisées, très approfondies, et l’avancement de ces progrès est très important pour les professionnels du secteur. Cependant, pour le public, il est essentiel que l’information qui découle de cet approfondissement des connaissances soit présentée de manière adéquate. C’est pourquoi il est nécessaire d’avoir une médiation muséale appropriée.

Si certains musées entreprennent des actions massives à cet égard et conçoivent même leurs expositions dans une approche de médiation, il existe des cas où de telles initiatives sont à peine connues.

Pour des handicaps tels que les troubles cognitifs et les déficiences visuelles ou auditives, des programmes ou dispositifs spéciaux peuvent être mis en place sans trop de complications, à condition que le financement nécessaire soit disponible. Pour les handicaps physiques, ce n’est pas la même chose. Dans certains cas, tels que les bâtiments historiques, il n’est tout d’abord pas forcément possible d’ajouter des bordures abaissées ou des rampes. Lorsqu’il y a les ressources financières nécessaires, des ascenseurs extérieurs et/ou intérieurs peuvent toutefois être montés, sans trop affecter l’aspect du bâtiment. Si cela est possible, il faut alors prendre les précautions nécessaires pour que le fauteuil roulant puisse entrer dans l’ascenseur.

Une autre option consisterait à installer des ascenseurs spéciaux fixés aux rampes d’escalier, mais cela pourrait s’avérer plus compliqué d’un point de vue technique à l’intérieur des bâtiments historiques.