Proposer des expériences sur mesure aux visiteurs des institutions culturelles doit apporter des retombées financières à ces dernières. Pour ce faire, la démarque requiert une planification rigoureuse. Le produit final doit à la fois répondre aux attentes des publics tout en renforçant les liens avec les partenaires de institutionnels et en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de développement.
Un élément fondamental, qu’il convient de vérifier, est l’exactitude du contenu.
Un projet de personnalisation de visite s’appuie sur différents moyens , qu’ils soient financiers, technologiques, logistiques ou humains. Un personnel bien formé compte autant que des éléments architecturaux et muséographiques et des outils technologiques à la page. Les interactions avec les visiteurs doivent être facilitées par des dispositifs numériques adaptés à leur niveau de connaissance des technologies. Il est donc crucial de êter attention à l’aspect matériel des outils numériques.
Et pour éviter d’avoir à renouveler trop souvent ces derniers, les institutions culturelles peuvent intégrer le principe du BYOD (« Bring Your Own Device », ou « Apportez votre propre équipement »). Cela signifie que les visiteurs sont invités à utiliser leur propre équipement — smartphone, tablette ou autre — pour accéder à une application proposée par un établissement culturel.
L’un des premières mises en place du concept de BYOD a eu lieu en 2017, au Smithsonian Museum of Modern Arts, avec l’application Smartify.
La diffusion de contenu personnalisé démarre après que les visiteurs ont répondu à trois questions essentielles :
- Quelle langue souhaitent-ils utiliser ?
- Quels sont leurs centres d’intérêt?
- De combien de temps disposent-ils pour cette expérience muséale ?
Grâce à l’intelligence artificielle, l’interaction avec les visiteurs devrait continuer à s’améliorer.
Ressources utiles