Historique de l’usage des bornes interactives dans les sites culturels
L’intégration des bornes interactives dans les musées s’est développée progressivement au cours des dernières décennies, transformant à la fois l’expérience de visite et les modalités de présentation des collections.
Dans les années 1990, les musées commencent à expérimenter les technologies interactives. Par exemple, au Victoria & Albert Museum de Londres, une étude est menée en 1994 pour évaluer la réaction du public face à des bornes installées dans la galerie du verre (Glass Gallery).
Au cours des dix dernières années, l’adoption de ces dispositifs s’est considérablement accélérée, leurs fonctionnalités se sont diversifiées : ils permettent d’enrichir la visite, de la rendre plus ludique et immersive, tout en contribuant à l’accessibilité du lieu (monument ou musée).
Revue de bonnes pratiques
Nous proposons ici un tour d’horizon des bonnes pratiques en matière de conception de bornes interactives accessibles, ainsi que des fonctionnalités à intégrer pour l’accessibilité numérique.
- Respecter les normes d’accessibilité PMR (hauteur adaptée, facilité d’usage pour les personnes en fauteuil roulant).
- Proposer la visite virtuelle de certains espaces inaccessibles physiquement (vues à 360°, maquettes interactives, etc.).
- Utiliser une interface intuitive, simple à prendre en main.
- Enrichir la visite grâce à des contenus immersifs ou ludiques (textes, pistes audio, vidéos, images).
- Offrir des paramètres personnalisables adaptés aux différents types de handicaps : lecture vocale des textes, agrandissement des caractères, modification des contrastes, possibilité de transformer les textes en version Facile à Lire et à Comprendre (FALC), vidéos en langue des signes (avec ou sans sous-titres), etc.
L’objectif est de concevoir une borne interactive combinant plusieurs niveaux d’accessibilité, évolutive et modulable selon les besoins des publics.