Qu’est-ce que la sobriété numérique ?
Pour approfondir le sujet, il est essentiel de comprendre et d’intégrer le concept de sobriété numérique. Mais que signifie la sobriété numérique ?
La sobriété numérique est une pratique qui consiste à aller sur internet et utiliser les technologies de manière plus consciente.
Elle est apparue comme un moyen de pallier l’impact environnemental qu’entraîne l’utilisation croissante des technologies. Elle préconise une consommation réduite d’Internet et des technologies, ainsi que l’intégration de mesures ”responsables” (Péréa et al., 2023).
Pour mettre en pratique la sobriété numérique, la première chose à faire est d’évaluer l’empreinte écologique, notamment les émissions de CO2, résultant des activités digitales effectuées au quotidien. A partir de cette évaluation, on peut mettre en œuvre un plan d’action pour les diminuer (Nikolaou, 2024).
Pour autant, la sobriété numérique ne remet pas en cause les approches traditionnellement associées à la transformation numérique des institutions. Elle propose de recourir à l’outil numérique de manière plus durable.
La sobriété numérique dans le secteur culturel
Le monde digital est en constante évolution. Il est donc essentiel que les professionnels des musées soient informés de ses avantages comme de son impact sur l’environnement. En s’inscrivant dans une démarche sobriété numérique, les musées peuvent s’assurer que leur digitalisation ne se fait pas au détriment de notre planète. La sobriété numérique est un outil puissant que les musées, quelle que soit leur taille, peuvent intégrer dans leurs actions de développement durable. Qu’un musée ait déjà intégré la technologie dans la plupart de ses activités, ou qu’elle gagne petit à petit plus de place dans les tâches de ses équipes, pratiquer la sobriété numérique lui offrira des avantages de taille, et à différentes échelles. Au-delà de la diminution des effets préjudiciables à l’environnement, elle permet de réaliser des économies et contribue à améliorer l’image de l’institution auprès de ses publics, qui peuvent la percevoir comme un modèle en matière de pratiques durables.
Dans la prochaine section, nous nous pencherons sur l’empreinte carbone que génèrent le numérique au quotidien. Puis, nous verront comment intégrer concrètement la sobriété numérique aux activités du secteur muséal.